Wolfie
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Rorschachohedron wrombic - George W. Hart Face au roi Zizi, la zézette est bien trop discrète Lui s'affiche en 3D, elle, elle tient à dissimuler son bourgeon Décence Vulve secrète aux fragrances Cueillies dans la marée Ou dans un jus d'agrumes Froissée comme un glaïeul Aux pétales marbrées Aux lèvres cerises Fière d'avoir été immortalisée Aux origines du monde Verbeuse aux allures douces Iris sirupeux Senteurs sauvagines Perdue entre sa mousse et sa brousse Eclat rougi par l'incandescence Démone embrassée Elle mélangeait souvent Tchekhov et Jack London C'était agaçant voire presque insupportable Si peu de savoir Son rire brume, il n'y pense déjà plus bercé par le voyage Rêvant d'une excursion au grand air Une fièvre poivrée enfume la pièce Cordes vocales enrouées Maternelle et blanc soleil en dissonance Couplée au lait d'amande et à la liqueur Bise mentholée qui gifle lui déclare un tendre : Polisson Ensuite elle lance quelques épithètes sur sa tête : Un chat gris dort dans le lit Qui est gris ? Elle a quatre plumes bleues Qui est bleue ? J'ai mangé un flan sucré Qui est sucré ? C'est une brouette légère Qui est légère ? C'est une jolie locomotive Qui est jolie ? L'homme en animal se déguise Portrait d'un bestiaire Ephèbe au profil de lièvre Lui parle en même temps qu'elle et récite : Quand on parle du loup, on en voit la queue Quand on parle trop du loup, il finit par apprendre Il faut être stupide ma dulcinée pour ne pas comprendre le langage des animaux Il épiait maintenant autour de lui le hamster, le perroquet jaune flanqué d'une fille serin en émoi aux lèvres entrouvertes Son invraisemblable flore Il repensa furtivement à Jack London : Croc Appel de la forêt Eden Talon de fer L'appel sauvage Steak Le peuple de l'abîme La vallée de la lune Sa lune Tchekhov : La cerisaie L'homme des bois La datcha blanche La steppe De l'amour La fiancée Le fusil Il sourit |
