Pieds secs qui pincent
Quand il jette en dansant Son bruit vif et moqueur Ce monde rayonnant De métal et de pierre Me ravit en extase Et j'aime à la fureur Les choses où le son Se mêle à la lumière Les yeux fixés sur moi Comme un tigre dompté D'un air vague et rêveur Elle essayait des poses Et la candeur, unie à la lubricité Donnait un charme neuf A ses métamorphoses Pour troubler le repos Où mon âme était mise Et pour la déranger Du rocher de cristal Où, calme et solitaire Elle était assise La nonchalance et la désinvolture D'une coquette aux airs extravagants Pour dire vrai Je crais que ta coquetterie Ne troue pas un prix digne de ses efforts Qui, de ces cœurs mortels Entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'énivrent que les forts. Pourtant, Qui n'a serré Dans ses bras Un squelette Et qui s'est nourri Que des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, L'habit ou la toilette. Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau. En tout climat Sous tout soleil L...