Jouvence

                                                                            Pierre Soulages


Là, la tête est muette sans mâchoire où s'en va le plaisir de perdre avec la peine inférieure de voir le jour se lever dans un pays où les enseignements ne laissent plus de trace
En face le pire, d'ici à ce qu'il fasse rire, traverse des années d'études à gaspiller l'énergie, le caractère nécessaire pour des années d'errance dans une cité qui s'éloigne des impudicités de la gnose
Disant encore, si ce n'est pas toi qui m'instruis, je n'apprendrai pas
Disant encore, dépités, il y a une récente fois, où l'on supplie, où l'on prie, où l'on aime, que les heures qui suivront ton départ seront un tel ciel de plomb pressées contre cette vieille planche esquintée de bois, ce tableau noir, des jours et des nuits moulus à la craie blanche
Partout où la vérité sera hideuse, les vœux seront ardents
Bois seul, crame, couche, meurs seul comme au devant les chimères différentes possèdent chacune le manque d'amour
Observer la blessure et y enfoncer les doigts comme un crédule qui fouille, qui mourra taiseux tel que Dieu l'a fait naître

 

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