Delta
Mauritz Cornelis Escher - Ciel eau - 1938 Quand entre pantalon de gamin et chemise de jeune adulte tu étais devenu habile, je te répétais qu'en allongeant ton échine, ton torse, t u montrerais mieux tes fesses. Tu palpes tes clefs comme tu palpes ton membre. Du sang et du sperme versés sur le fer du manche de ta serrure. Dans ta nature contemplative, dans ton brouillon intuitif, insupportable, le regard enjolive toute chose qui l'entoure. Tu avais demandé à tes jeunes confrères, e n mal de brises fines, un soir que tu étais presque nu : Suis-je conforme aux traits, aux défauts, aux qualités que l'on me prête ? Ils t'avaient souri : Après-demain. L'idée de l'aristocratie ou du plouc, motivée par la condescendance avare ou généreuse. Ne seraient-ils que des hâbleurs ? Des enflures ? Est-ce la même chose ? Tu n'avais pas oublié ce Rog house rouge tranquille avec la fenêtre toujours fissurée et ouverte, même en hiver. Souffrir à l'aveugle de paroles inaudib...