Articles

Affichage des articles du septembre 12, 2021

Zot

Image
King ju N'apporte pas de chameaux chéper ni de scorpions. N'apporte pas de rhinocéros, de rats ou de rennes. N'apporte pas de souris ou de mulet. Sors ton pingouin du terrain de jeu. Mets ton python dans un arbre. Place ton ornithorynque n'importe où. Perds ton léopard et ton lémurien. Laisse ton lama et ta sangsue. Prends ton tigre, ton crapaud et ton toucan, n'importe où, sauf là où ils enseignent. Envoie ton wombat et ta belette avec la guêpe et le carcajou. Cache ton hérisson et ta hyène où tu seras sûr qu'ils ne seront pas vus. Et s'il te plaît : débarrasse-toi de ton gorille. Jette le kangourou ! Ne garde que les lapins et les blaireaux. Le lampadaire dans la cour m esure t rois pieds de haut. Un petit garçon t erriblement fort l' allongea j usqu'à un pied de longueur. Ils ont tous crié : encore !  Betsy a roté l'ABC. Thomas fit sauter ses orteils. Andrew a chanté Amazing Grace avec des hot-dogs dans le nez. Michael a laissé tomber son micr...

Item

Image
  Félicien Rops Aime-moi Balthazar Un fruit si juteux jaillissant de sa conserve Etourdir ta verve Tiens ... voici la clef posée sur ton falzar Caresse sans réserve ma poitrine Mini protubérance au balcon La voyouse entr'ouve sa blouse Deux minuscules cloques gorgées de sang V'la la této Nique des plates qu'on se tâte à la hâte Frou frou d'un jupon Il me faut te l'avouer, j'ai l'âme versatile mais pour toi je deviendrai docile Exclave de mes sens, je peux devenir sournoise Ne dissimule par ton ardeur érectile Mes élans vitaux sont régis par le Saint Patron, le soudard Posture obscène Impudent propos Parole de semi mondaine Disserter sur le cul n'est pas sans fondement Parfois, ma libido m'enrage et me fait la gueule Sur un bord de table, je me tiens bien stable Ma langue badine pour l'extrême onction Nous sommes deux mignons Ta tige me donne le vertige Quand le feu enflamme mes dessous, je joue au pompier et brise le tabou Colle-moi tes moustache...

Attente

Image
Paula Rego Quand je m'étais réveillée pour aller à l'école le lendemain, Le ciel était uniforme et moins qu'infini avec la confusion d'un automne. Mon père s'éloignait de la maladie comme un garçon tombe sous la glace Devant les hommes qui ne peuvent le sauver du froid, Comme une éternité sur ses lèvres. Au sommet, Les routes s'évanouissaient Et tournaient les feuilles jaunies qui se penchaient Dans un sprint de lumière gelée. Le mouvement allait de l'avant. Je n'avais entendu aucune réponse. J'avais dormi dans mes propres bras Sous la fenêtre au blanc de l'accalmie. Mes yeux se fermèrent vite sous le sillage ondulé du troupeau, Sous le mystère de la migration.