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Félicien Rops


Aime-moi Balthazar
Un fruit si juteux jaillissant de sa conserve
Etourdir ta verve
Tiens ... voici la clef posée sur ton falzar
Caresse sans réserve ma poitrine
Mini protubérance au balcon
La voyouse entr'ouve sa blouse
Deux minuscules cloques gorgées de sang
V'la la této
Nique des plates qu'on se tâte à la hâte
Frou frou d'un jupon
Il me faut te l'avouer, j'ai l'âme versatile mais pour toi je deviendrai docile
Exclave de mes sens, je peux devenir sournoise
Ne dissimule par ton ardeur érectile
Mes élans vitaux sont régis par le Saint Patron, le soudard
Posture obscène
Impudent propos
Parole de semi mondaine
Disserter sur le cul n'est pas sans fondement
Parfois, ma libido m'enrage et me fait la gueule
Sur un bord de table, je me tiens bien stable
Ma langue badine pour l'extrême onction
Nous sommes deux mignons
Ta tige me donne le vertige
Quand le feu enflamme mes dessous, je joue au pompier et brise le tabou
Colle-moi tes moustaches vibratiles et polissonnes à déposer une main courante sur mon blanc-seing
Exit la tonnelle de dentelle et de lurex

Je me demande sérieusement
 Si quelque chose a vraiment besoin d'être relancé

La métaphore est une sirène. Je n'ai pas besoin d'ajouter au flux du déchet.
Je ne veux pas de ton amour viking.
Non. Pas celui-là. Pas d'amour charitable que reprend ta main dés qu'elle tombe dans la mienne

Tu as dû m'emprunter quelques sentiments, une de mes culottes trempées de lactose,
Quelques souvenirs, mes claques qui carillonnent

Interdit de te maquiller.
Interdit de te décolleter.
De rire à gorge déployée.
De raccourcir tes ourlets.
Interdit de salir ta robe.
Interdit de déambuler.
Interdit de noctambuler.

Du regard, tu m'invites, vers ton corps abandonné sur ta couche

I
N
T
E
R
R
U
P
T
I
O
N


Viens là que je m'emporte sur le creux de ton épaule, sur le haut de ta nuque.
Commençant en contre ut, le log de ton échine, la courbe d'une clé de sol, l'arrondie d'une ronde
Le do monte d'un ton,
Cette note mérite bien un majeur.

Que de tes lèvres humides, sur ma tête dressée, s'entrouvre mon corps embarrassé
C'est une marque toujours fixe qui regarde les tempêtes
C'est la star de chaque aboiement dont la valeur est inconnue

Je veux voir ce qu'une vie satisfaisante produit.
Quelle écriture sortirait d'un esprit qui ne chercherait pas à être tourmenté.
Quel était le fruit de cet arbre encore ?
Fardeau ?
Ne me laisse pas aux mariages de faux esprits

Qui êtes-tu ?
N'êtes-tu personne aussi ?
Alors il y a une paire d'entre nous.
Dans la boussole d'une faucille fléchissant, si c'est une erreur, j'en suis la preuve
Je ne suis personne.

Tu pensais que tu étais dur
Mais tu ne l'étais pas
Essaye d'être drôle

Par accident

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