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Affichage des articles du avril 21, 2024

Oba

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Michaël Booremans Désormais, ils récitent avec un troll accroché, perché sur l'épaule et ce troll leur murmure des insanités à l'oreille. Il est une sorte de gremlin affamé et appauvri, moitié mauvaise conscience et moitié tendance. Comme les miséreux qu'on voit courbés sur les trottoirs, cherchant d'invisibles miettes de crack dans les fentes du pavé, le troll prend son songe, son rêve, pour la réalité.  Air du temps qui traque la faille, la faiblesse, par où il cognera. On aperçoit les reflets. Ils croient lutter contre le mal, on en picore les effets. Le troll se développe en mode coupable, la blague maladroite, le mot déplacé. Dés qu'ils croient identifier un air problématique, ils sortent l'artillerie lourde. Tout ce qu'ils ne savent pas braver dans la vraie vie, leurs faiblesses, leurs hontes, leur extrême droite à 55 % d'intentions de vote, ils peuvent enfin l'oublier,  en adoptant une posture de supériorité morale sur un ennemi imaginaire : l

Lakei

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Michael Booremans Quatre races nous adoreront. Soleil, feux et témoignages des trois triangles d'or.   Héros à l'allure courageuse du loup, monstrueuse bête à la force du sanglier, ce n'est plus un scandale impérieux que de s'éteindre dans un noir stage et séjour. De ne plus se sentir vivant qu'à moitié dans toutes les affections du jour.  Une petite musique progresse auprès des enfants sans âge. Si elle n'est qu'une caresse, son auteur est vorace. Les guêpes digèrent leurs sorties.  La plupart des entomologistes ne lisent pas assez Victorien.  Des histoires de mutuelle incrimination.  Les filles grandissent fort de se toucher. Détester celui qui pourrait offrir un brillant univers. Si seulement, nos désirs demandaient ce soin. La forêt a toujours le souhait qu'on l'invoque. Si de loin elle émet une cri, faiblement, partout nous l'entendons. Si Darunia est une danse baroque, misons sur les tambours.  Fantaisie qui, un jour, toucha un cœur de roc,