O qui détient le vide en lui-même et qui fait de nos mains des orphelins O pour les pôles de la promesse, de la parole des garçons et des filles O pour l'ozone qui monte, l'oxygène qui tombe, O pour les organes, pour l'orifice du col de l'utérus Les doubles O des ovaires tracés sur le plan du corps féminin pour marquer l'origine O terre, sous armée et suréquipée O pour les moules qui s'ouvrent O pour l'orbite qui berce l'œil O pour le singe qui parle O pour outre les incohérences dans certains actes, des enfants capricieux, gâtés, sont hors sol O pour le temps qui suspend son oraison comme des bulles d'air entre nous et l'oubli O pour opus, les octaves de la fauvette d'Orphée, l'oratorio des loriots O pour le pouls d'octobre, l'ocre de janvier dans la glace de février O pour l'oculus qui ouvre au ciel des silhouettes étoilées Il était une fois une ouverture, une opération d'où sortait l'océan, puis l'huître, l...