Oba
Désormais, ils récitent avec un troll accroché, perché sur l'épaule
et ce troll leur murmure des insanités à l'oreille
Il est une sorte de gremlin affamé et appauvri,
moitié mauvaise conscience et moitié tendance
Comme les miséreux qu'on voit courbés sur les trottoirs,
cherchant d'invisibles miettes de crack dans les fentes du pavé,
le troll prend son songe, son rêve, pour la réalité
Air du temps qui traque la faille, la faiblesse, par où il cognera
Il croit lutter contre le mal, on en picore les effets
Le troll se développe en mode coupable, la blague maladroite, le mot déplacé
Dés qu'ils croient identifier un air problématique, ils sortent l'artillerie lourde
Tout ce qu'il ne sait pas braver dans la vraie vie, sa faiblesse, sa honte,
son extrême droite à "55 %" d'intentions de vote, il peut enfin tenter de l'oublier,
en adoptant une posture de supériorité morale sur un ennemi imaginaire
La vanne d'un humoriste, le tweet d'une vedette ou le post d'un camarade
Ce phénomène ne datant pas des réseaux sociaux, le troll est utile
Se faire exécrer est le prix à payer pour ouvrir sa grande bouche
Il préfère souvent avoir raison, dans l'indécence ou l'impudeur morale,
au lieu d'assumer une quelconque responsabilité
Il joue, contre les images pieuses, la carte son du tremblé, la contradiction,
la contrariété, l'humiliation
La censure, la dramatisation surjouée et les postures moralisantes sont l'apanage des puritains,
pas des progressistes
L'élimination de l'autre, même symbolique ou drôle, ne devrait jamais être l'objectif d'un camp
Penser à tourner sept fois son lance-flammes entre les doigts
Les puritains d'aujourd'hui comme les Tartuffe d'hier seront toujours les pires ennemis
de tout ce qui questionne l'ordre immuable
Le son ne promet pas la vérité
Il doute, il propose
À nous de trier dans le tas
Il est une sorte de gremlin affamé et appauvri,
moitié mauvaise conscience et moitié tendance
Comme les miséreux qu'on voit courbés sur les trottoirs,
cherchant d'invisibles miettes de crack dans les fentes du pavé,
le troll prend son songe, son rêve, pour la réalité
Air du temps qui traque la faille, la faiblesse, par où il cognera
Il croit lutter contre le mal, on en picore les effets
Le troll se développe en mode coupable, la blague maladroite, le mot déplacé
Dés qu'ils croient identifier un air problématique, ils sortent l'artillerie lourde
Tout ce qu'il ne sait pas braver dans la vraie vie, sa faiblesse, sa honte,
son extrême droite à "55 %" d'intentions de vote, il peut enfin tenter de l'oublier,
en adoptant une posture de supériorité morale sur un ennemi imaginaire
La vanne d'un humoriste, le tweet d'une vedette ou le post d'un camarade
Ce phénomène ne datant pas des réseaux sociaux, le troll est utile
Se faire exécrer est le prix à payer pour ouvrir sa grande bouche
Il préfère souvent avoir raison, dans l'indécence ou l'impudeur morale,
au lieu d'assumer une quelconque responsabilité
Il joue, contre les images pieuses, la carte son du tremblé, la contradiction,
la contrariété, l'humiliation
La censure, la dramatisation surjouée et les postures moralisantes sont l'apanage des puritains,
pas des progressistes
L'élimination de l'autre, même symbolique ou drôle, ne devrait jamais être l'objectif d'un camp
Penser à tourner sept fois son lance-flammes entre les doigts
Les puritains d'aujourd'hui comme les Tartuffe d'hier seront toujours les pires ennemis
de tout ce qui questionne l'ordre immuable
Le son ne promet pas la vérité
Il doute, il propose
À nous de trier dans le tas