Pierre Soulages En face le pire, d'ici à ce qu'il fasse rire, traverse des années d'études à gaspiller l'énergie, le caractère nécessaire pour des années d'errance dans une cité qui s'éloigne des impudicités de la gnose Partout où la vérité sera hideuse, les vœux seront ardents Bois seul, crame, couche, meurs seul comme au devant les chimères différentes possèdent chacune le manque d'amour Observer la blessure et y enfoncer les doigts comme un crédule qui fouille, qui mourra taiseux tel que Dieu l'a fait naître Disant encore, si ce n'est pas toi qui m'instruis, je n'apprendrai pas Disant encore, dépités, il y a une récente fois, où l'on supplie, où l'on prie, où l'on aime, que les heures qui suivront ton départ seront un tel ciel de plomb pressées contre cette vieille planche esquintée de bois, ce tableau noir, des jours et des nuits moulus à la craie bl