Long Live The New Flesh
Ils oscillent, au hasard, depuis des nuits sans nombre, à chaque empreinte de pas qui oblige à s'arrêter et, très loin de rectifier cet épais réseau d'ombre, ils peuvent difficilement l'évincer Ils se perdent, ils gigotent au sein de l'inconnu, tout prêts à se précipiter, dans une anxiété immense, sur le premier feu venu Dans leur âme et dans leur sang, ils sont consolidés comme enracinés Quelquefois leur affliction côtoie la confusion mentale Rien ne les guérira de l'entêtement qui les anime, à jamais, ces amblyopes-nés De la luminosité, donc ! Bien que cet effet n'exprime qu'un souhait navrant qui va s'exaspérant à force d'être retenu Quand le vieux soleil, ce sachem, s'éteindra, ils frissonneront d'horreur dans son obscurité, dans un adieu suprême, l'entendant sortir des lèvres de la mansuétude, qui les aura manifestement désolés