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Béhavioriste

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Flaubert, manuscrit de Un cœur simple J'ai rêvé, cette nuit, d'un Flaubert à frange, le plumeau en main, caressant une commode  et qui me transportait par la magie de son regard là où les rats s'endorment sur une pelure d'oignon ou sur un trognon de pomme Il se mit à toucher mes genoux avec ses doigts bleus Une boule de lumière jaune creusa le sol quand il ouvrit la bouche pour m'annoncer : Force est la lèpre, v iolente est la gale Roi Prince Ordre Confrérie Corporation Dans leurs cervelles, des corridors q u'ils séduisent à la roture, aux surprenants véto, a ux destins d'humiliations  L'amour est inoffensif Ne lie pas les deux à t'en rendre malade Tes larmes ont grossi comme une vilaine cicatrice Prêter de l'attention sans  cœur, l es gens font cela tous les jours Grâce q ui se pend, q ui a toujours ri, s e penche, s e gratte la joue contre la vitre Triste tempête d'objets vivants devenant des choses Comme j'en suis, je suis remplaçable ...

Tentation démographique

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Mondrian Déjà nous étions sur le bateau, déjà je partais, j'étais au large, quand, m'arrivant tout d'un coup, comme l'échéance d'une dette, le malheur à la mémoire fidèle se présenta et dit : C'est moi, tu m'entends, allons rentre !  et il m'enleva, ce ne fut pas long, et me ramena comme on rentre sa langue. Déjà sur le bateau, déjà l'océan aux voix confuses s'écarte avec souplesse, déjà l'océan dans sa grande modestie s'écarte avec bonté, refoulant sur lui-même ses longues lèvres bleues, déjà le mirage des terres lointaines, déjà ... mais tout à coup ... Quand le malheur, prenant son panier et sa boîte à pinces,  se rend dans les quartiers nouvellement éclairés, va voir s'il n'y a pas là un des siens qui aurait essayé d'égarer sa destinée ... Quand le malheur avec ses doigts habiles de coiffeur empoigne ses ciseaux, d'une main, de l'autre le système nerveux d'un homme, frêle échelle hésitante dans des chairs do...

Moderniteit

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  Michael Booremans Si nous multiplions la géographie par le temps, nous sommes ici.  L'absence de plénitude, côté de soi, saisie par un aperçu. De la boue. Tout roule là-dessus. Nous n'avons pas besoin d'être sentimentaux et pieux, La vie nous amène à la dédicace d'un pêcheur bourdonnant à tous ses préparatifs pour l'automne. A tenir férocement une vague. La lumière du soleil, cette entreprise ... Prise de conscience soudaine, de la possibilité d'une perte absolue.  Traumatisme terrestre, renversement de la morve de la terre. Un trou si profond en des fins imaginaires. Le bras de la gloire est quasi atteint : la vitesse est distrayante. Le lien est là : Notre sang est voué à l'amer. Ordonnance de foi. Dieu juste au-delà du seuil de tolérance. Peut-être que toute la compilation entière n'est rien de plus que le fruit de l'imagination débordante d'un lexicographe dérangé.  L'art des mûres noires qui tombent presque spontanément sur le bout de ...

Behang de dans

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Alphons Mucha.  Ce frère qui gaspille un sourire. Cette tante aussi moche que le mot lui-même. Une grand-mère dans ses meilleurs jours. Un grand-père avec une cravate festive. Ce père encore bourré.  Au revoir l'été. Tu étais censé nous sauver de l'hiver. Des sacrés sacs tristes d escendant de l'ombre un après-midi. De quelques jours de trop. Comment laver mon corps vide de secrets, comme la mélodie lointaine d'un agneau ? Comment mon sang se repose-t-il jusqu'ici ? Je suis maintenant dans la case "personne avec un vagin qui ne menstrue plus"  pour que des pierres se propulsent du haut d'un volcan semi éteint.  La première fois que je me nourris : un mot copieux. Dans la maison brûlée : je prends le goûter. Il n'y a pas de maison, réellement, il n'y a pas de goûter. Pas de régleur pour réclamer une hôtesse. Passée la liberté, ne pas me laisser aller à la limite du ravalement. Mon histoire ne se lave pas avec de l'eau et un bon gommage. Chaq...

Zot

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King ju N'apporte pas de chameaux chéper ni de scorpions. N'apporte pas de rhinocéros, de rats ou de rennes. N'apporte pas de souris ou de mulet. Sors ton pingouin du terrain de jeu. Mets ton python dans un arbre. Place ton ornithorynque n'importe où. Perds ton léopard et ton lémurien. Laisse ton lama et ta sangsue. Prends ton tigre, ton crapaud et ton toucan, n'importe où, sauf là où ils enseignent. Envoie ton wombat et ta belette avec la guêpe et le carcajou. Cache ton hérisson et ta hyène où tu seras sûr qu'ils ne seront pas vus. Et s'il te plaît : débarrasse-toi de ton gorille. Jette le kangourou ! Ne garde que les lapins et les blaireaux. Le lampadaire dans la cour m esure t rois pieds de haut. Un petit garçon t erriblement fort l' allongea j usqu'à un pied de longueur. Ils ont tous crié : encore !  Betsy a roté l'ABC. Thomas fit sauter ses orteils. Andrew a chanté Amazing Grace avec des hot-dogs dans le nez. Michael a laissé tomber son micr...

Item

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  Félicien Rops Aime-moi Balthazar Un fruit si juteux jaillissant de sa conserve Etourdir ta verve Tiens ... voici la clef posée sur ton falzar Caresse sans réserve ma poitrine Mini protubérance au balcon La voyouse entr'ouve sa blouse Deux minuscules cloques gorgées de sang V'la la této Nique des plates qu'on se tâte à la hâte Frou frou d'un jupon Il me faut te l'avouer, j'ai l'âme versatile mais pour toi je deviendrai docile Exclave de mes sens, je peux devenir sournoise Ne dissimule par ton ardeur érectile Mes élans vitaux sont régis par le Saint Patron, le soudard Posture obscène Impudent propos Parole de semi mondaine Disserter sur le cul n'est pas sans fondement Parfois, ma libido m'enrage et me fait la gueule Sur un bord de table, je me tiens bien stable Ma langue badine pour l'extrême onction Nous sommes deux mignons Ta tige me donne le vertige Quand le feu enflamme mes dessous, je joue au pompier et brise le tabou Colle-moi tes moustache...

Attente

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Paula Rego Quand je m'étais réveillée pour aller à l'école le lendemain, Le ciel était uniforme et moins qu'infini avec la confusion d'un automne. Mon père s'éloignait de la maladie comme un garçon tombe sous la glace Devant les hommes qui ne peuvent le sauver du froid, Comme une éternité sur ses lèvres. Au sommet, Les routes s'évanouissaient Et tournaient les feuilles jaunies qui se penchaient Dans un sprint de lumière gelée. Le mouvement allait de l'avant. Je n'avais entendu aucune réponse. J'avais dormi dans mes propres bras Sous la fenêtre au blanc de l'accalmie. Mes yeux se fermèrent vite sous le sillage ondulé du troupeau, Sous le mystère de la migration.