Porcupine

 



Faut-il encore planter des pommes tant qu'il y aura des pommes ?
Le complexe de la truite ?
Porter ses propres affronts en diadème, avec les ongles noircis de grattage de terre, de jour comme de nuit
Je ne veux me nourrir que de la brume comme un ermite
Manger n'est jamais qu'un acte technique, une définition, une couverture électrique dans une cité sans signification, innit
Je me suis toujours demandée pourquoi feu ma mère m'avait juste léguée un marteau rouillé à mort des années 60 datant de sa préadolescence
Cette nuit, le franc est tombé : I've touched myself
J'avais compté l'effet escompté non échu
Il est off depuis qu'il a perdu sa partie de crapette face à sa grand-mère
Laisser prolonger l'intrus, le laisser se promener dans le vague
La carence lexicale et les débris de la syntaxe, qui se voulait altière, auront eu sa peau
8 différences : avant/après
Un poil en haut d'une couille, un poil à droite, un poil à gauche, un poil en bas et les 4 poils au milieu
Un homme nu pour quoi faire ?
Pour le ver blanc, je m'en remets à Racine en bouche

Il manque souvent 
Non pas un rire ou un constat d'expert en expertise expérimentale mais le son d'une respiration saccadée
qui est remarquable à mes oreilles, qui en sait long, qui garde près de soi, pour soi
Sans discuter, tout le monde réussit à l'entendre
Fais ton nez, fais ton œil, joue du marteau dans l'étouffoir (bulle)
Le silence et le calme des taiseux qui en disent long m'a toujours séduite
Tout le monde traverse quelque chose
Certains ne reconnaissent jamais et blâment les autres pour leurs mauvaises décisions
Certains écoutent d'autres, ne savent pas comment exprimer leur frustration en s'en prenant à tout le monde,
chaque jour de la semaine
Certains aiment discuter, d'autres ne supportent pas bien la confrontation
Il est plus facile de s'éloigner lorsque la personne n'entend pas ou n'a pas encore pris sa décision
Parler mal et essayer d'influencer d'autres en essayant de justifier son inconduite
car ils savent très bien ce qu'ils essaient de faire
Ils ont toute leur conscience clean, sur leurs frêles épaules
Les temps tristes ne durent pas que pour se concentrer sur le bien parce que les choses s'améliorent
Déconnecter la recharge des corpus criants qui drainent votre énergie
Quand tu vis chez toi, enfermée, personne pour te dire :
fais pas ci, fais pas ça,
Je sais que je ne suis qu'une sorte de machine consciente de mon histoire et du moment présent
C'est souvent conducteur de petits objets particuliers ou infâmes qui me charmeront toujours
Je peux deviner demain et attendre un autre jour surprenant ou décevant ou la mort
J'aimerais sentir notre chair parfumée parfaitement fusionnée
La remarquable poitrine, dure comme le roc, pressée contre mes sommets de montagne agréablement secoués
Sentir ces larges épaules, les contours phénoménaux d'une forme attirante et ludique
Prends-moi dans tes bras tendus, proéminents
Une délicieuse pression principale et prodigieuse
Les lèvres roses remplies de passion donnent envie de l'embrasser sans fin
Mon nouveau fantasme plus digne que n'importe quel autre garçon amoureux
Je me soumets à son exquisité béatement douée
Admirer son cadre rigidement idéal avec ma kryptonite
Kick it avec sa rythmicité vive et légitime
Nous sommes asexuels
Il est le lait de vitamine D inégalé pour mes biscuits au gingembre
La crème fouettée délicieusement pécheresse de mon milkshake épais
Dans mon esprit, il est le bad boy le plus séduisant que je n'ai jamais connu jusqu'à présent
Il est pour moi une personne sensuelle et spéciale, érotique, même et surtout sans ébat
Il me dévore avec ses pensées et ses sentiments touchants, me fait transpirer et m'apprend à respirer calmement
Je suis douce comme le tissu carmin en velours dans ses bras saillants et brutaux et son âge vieillissant
La surface de sa parfaite immersion me capture
Il m'enveloppe de sa conversation sur l'oreiller à pas d'heure
Présente-moi tes mots en mouvement
Remue-moi de la manière la plus adéquate
Partout un apaisement sur ma chair audacieusement exposée à ses yeux
Me narguer, monsieur Cool Whip, pour me perfectionner avec ton flex expressif
Je capitule sans effort, tes pectoraux buff sont tellement incomparables
De haut en bas de ton cou triomphant, au goût agréable, je savoure le design encadré cinq étoiles
de tes bras longs tatoués à l'ancienne
Mon massable prodige, le plus humain autour de moi
Je me souviens quand tu m'avais dit : c'est comme si c'était hier
Je cherche quelque chose pour le noyer mais je m'y suis habituée, étouffant la pilule
Je me souviens de ce chemin. Je touche ma joue pour sentir la piqûre fraîche et rouge
Victime et survivant, deux mots pour décrire deux personnes, deux versions différentes
Ce que les autres t'ont fait, ce que certains continuent à te faire nous rapprochent
Le spectacle s'estompe, l'attention diminue, le monde avance
La victime n'a pas de nouvelle identité sur laquelle se tenir droit
Cela ne se produit pas dans le vide, sans raison, sans incitation
Devenir ce que les autres ont fait de nous est plus facile, moins de questions à se poser
On ne nous donne pas le choix sur la première identité
Je savais que tu ressentais la même chose
Nous savions, tous les deux, depuis le début, que ce n'était pas une bonne idée
Rejouer encore et encore ce que nous ressentons
Nous ne regrettons rien
Certains m'avaient honoré de mots et de pensées cruelles, de flatteuses invectives
Du lubrique au pervers pour avoir éconduit leurs promesses lascives
Puisqu'à vouloir, à demi, me faire apprécier, il faudrait donc que je renonce à l'ennemi du plaisir



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