Lakei

Michael Booremans

Quatre races nous adoreront

Soleil, feux et témoignages des trois triangles d'or  
Héros à l'allure courageuse du loup, monstrueuse bête à la force du sanglier,
ce n'est plus un scandale impérieux que de s'éteindre dans un noir stage et séjour
De ne plus se sentir vivant qu'à moitié dans toutes les affections du jour
Une petite musique progresse auprès des enfants sans âge
Si elle n'est qu'une caresse, son auteur est vorace

Les guêpes digèrent leurs sorties
La plupart des entomologistes ne lisent pas assez Victorien 
Des histoires de mutuelle incrimination 
Les filles grandissent fort de se toucher

Détester celui qui pourrait offrir un brillant univers
Si seulement, nos désirs demandaient ce soin

La forêt a toujours le souhait qu'on l'invoque
Si de loin elle émet une cri, faiblement, partout nous l'entendons
Si Darunia est une danse baroque, misons sur les tambours
Fantaisie qui, un jour, toucha un cœur de roc, régal des balourds

Miracle est ce langage, digne chant de farore
Une chanson, permettant toujours de passer des obstacles contristant,
résonne d'avantage que tous les chants d'alors
Fascinante allégresse qui envahit le feuillage 
Ondulante herbe à l'allure de faucon compose un ravissant son
qui n'aura de cesse de nous éblouir de son élégante gestuelle

Familière futaie, berceau de l'enfance, sans éclampsie, tant que durera l'ambulation
Se dire que nous avons déjà rendu de suffisants honneurs au rythme inhumain d'un mois de juillet

Rends-toi ! Parasitisme !

J'ai juste creusé un trou, placé un gland dans la terre,
chassé la bête 
hors de la paroisse,
 du salon du palais filmé par BBC


Si élévation il y a, dans un hypertexte chambré,
les dieux sportifs roulent doucement entre les étapes du tour de France

Ce n'est, là, ni le regret, ni l'abyssal orgueil que d'envoyer, aux cieux épars, 
un adieu de méditation et de stupéfaction lancé à l'œil borgne
qui s'était mêlé aux autres astres, un instant,
devenant un brasier, tentant de tenir tous ces feux couverts sauf bavards
dont souvent nous n'avons nul besoin 

Quel fiel se forme ici ?
La dynamique sociale serait-elle plus ou moins lisible pour un étranger ?
 Une excroissance en forme de scrotum
 Berceau pour chaque minuscule œuf,
pour chaque croûte de chair humaine, et pas n'importe quelle chair
Des guêpes à gale

 
Nos peaux se resserrent
Bientôt, nous la jetterons comme un varan le fait
Comme l'inconfort remémoré au lever d'une nouvelle pleine lune
Nous mangerons les derniers signes de notre faiblesse
Nous enlèverons les cicatrices des vieilles guerres d'enfance
 Nous oserons entrer dans la forêt en sifflant comme ce serpent qui avait nourri ce caméléon





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