La clownesse japonisante

Henri de Toulouse-Lautrec. 1896. 





J'invente en rose piment

Par mon regard perdu
Dans d'intimes tracas,
Une pulpe sous différentes arcanes.

Ce sera mon moule,
L'intérieur que je charrie.

Transformer de courts morceaux de musique 
En des milliards d'années de son.

Faire un casting de mon corps,
De ce que j'étais. 

Prendre la barre.
Commencer,
Cesser,
Recommencer avec une cadence lente et tremblante.
Basse tension.

Je ne peux pas me casser la figure. 

Griffonnage de voies bleues électriques,

Enchevêtrement de cônes tombant de haut,
Traumatisme de la régurgitation.
Calcul géométrique pour vomir,
Avec élégance,
Dans un filtre à huile en papier
Quand il y a du monde autour
Pour que personne n'entende.
La minute suivante,
Et celle qui suit la minute d'après
Devenir le reflet de l'usure qui attend. 

Mes us deviendront agricoles,
Terricoles.
Je  ne deviendrais qu'une farce.

La syllabe sera altière.
Chacun de mes traits altèreront mes consonnes. 

Le verbe sage sera à châtier
Parmi les serpents sauvages
Qui ressemblent à mon tatouage
Que j'ai sur le palpitant.

Je me vide complètement
De liqueur de café,
White Russian,
Et d'une main,
Continue à me ronger
Et à tenir une machine à côté :
Une petite fée d'acier,
Une bicyclette dont naissent les histoires de filature
Comme pour faire écho
Aux étranges singularités et synchronicités
Au cours d'une vie humaine.

Actionner un sprat pour attraper une baleine.

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