Ne perdons pas le Nord







Qui a fait ça ? 

Faire la gueule au ras des fleuves et rivières
Au milieu du tas d'os muets,
Des serpents domptés,
Des espoirs furtifs,
Des rêves échoués rampent.
La lourdeur se calcule en étages,
En longueur d'escaliers.

Course. 
Sauter un peu plus haut, 
Retomber sur ses mains pleines de henné.
De haine ? 
Qui pousse tordu
A du poil au cul
Et des bras tendus comme une symétrie neuve.

Regarder les feuilles tomber des oliviers,
La posture immobile avec un chapeau de coyote imprimé sauvache
Ou sous une chemise blanche sans col d'une autre teinte,
 un peu cassée,
Qui voit de près s'approcher la menace. 

Donne-moi ton bruit,
Donne-moi ton angoisse,
Donne-moi tes larmes,
Donne-moi tes sueurs
Le long des couloirs en cuir doré.
De l'indice,
Du renseignement,
 Tu es la faute,
Rends toi dans la forêt,
Coup de chapeau dans ta tête.

Arrache un cri,
Pour dormir ou ne pas dormir, 
Jour et nuit.

Ta souffrance est à la base de ton exil.
Herbe séchée, sang brûlé.
Il existe des bêtes de la hidosité
que d'aucuns trouvent innommables dans les forêts
Qui bougent de façon plus que désagréable.

Leurs visions m'échappent.

On a jamais vu de telles dégueulasseries
Qui vont et ne gagnent pas d'horizon.
Cent chevaux qui coursent
N'atteignent pas la colombe voilée.
La tempête sauvage des visons.

Ce doit être ici le relais,
Passe la main.
Course.

De la cavalerie en liesse,
Des échauffourées de sardines natures et modestes.
Cherchons l'équilibre quelque part parmi les quarts,
Les demis,
Les bières, les mises en bière, les laveuses.

Aubergine,
Echalote,
Oignon,
Ras el Hanout. 

Donne-nous tes recettes.

Comment vont tes mains et tes lèvres suturées ?
Comment vont tes paupières semi-relevées ?

Ni plus ni plus.
Ni connu ni cru. 
Ni dû ni repus. 



.

  




 



 






 

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