J'ai remarqué que la couleur du bébé n'était pas la bonne :
bleu comme un bleu.
J'ai cherché un pouls mais il y avait à peine assez de place pour que mes doigts malaxent ce petit cou.
En plus ma main tremblait. Je n'ai pas trouvé un seul soupçon.
Le
but, avec la première ébauche, c'est de vraiment se concentrer, de travailler comme si vous n'aviez pas une autre chance.
J'ai un énorme appétit de voir la vie telle que je la connais se présenter devant mes yeux.
Mes vingt ans n'ont pas été très productifs.
J'ai perdu beaucoup de temps. J'avais une date limite mentale.
C'est toujours tentant de frimer, de montrer à quel point vous savez.
J'avais prévu de m'enfuir vers un endroit où je pourrais faire ce que je fais le mieux de liquéfiable :
pleurer en public jusqu'à ce qu'un perdant ait pitié de moi et me demande si ça va.
Tu sais que je suis vraiment stupide.
Pendant des années, j'ai cherché le crayon parfait.
J'en ai trouvé de très bons mais jamais les parfaits.
Et tout ce temps, ce n'était pas les crayons mais moi.
En ce moment, je commence une histoire froide.
J'ai travaillé dessus quelques matins et c'est assez slick.
Je n'aime pas vraiment ça, mais je pense que, peut-être, à un moment donné, je serai dedans.
Soit tu es une vieille salope, soit un vieil idiot, c'est tout ce qu'il y a.
Je vais commencer là et bouger dans le sens du désir mais maintenant je commence à travailler sur mon ombre.
Un jour ... deux personnes s'étaient pointées avec des croix coupées sur leurs fronts.
Leurs yeux étaient légèrement glacés, et ils m'avaient dit :
Charles Manson nous a envoyés.
Il veut votre permission pour vivre sur la terre.
Ensuite, elles étaient rentrées chez elles.
Ah, merde.
Tu as réalisé ce que ça signifiait ?
Rien n'est plus flatteur pour un artiste que l'illusion qu'il est un révolutionnaire secret.
Pièce par pièce, il me semble, pour revenir dans le monde, que j'avais commencé avec un petit point fixe que je vois encore.
Ce vieux moi-même, une punaise bleu enfoncée, poussée sur la scène, avec une petite tête dure qui saillit, jaillit.
Combien de codes pour un murmure sans fil et pour le maïs le plus plat qu'il ne devrait l'être et ces morceaux de feuilles en train d'être gradées à chaque vent ?
Un message de l'ordinateur sinistre : vous êtes des hamburgers.
La main glacée de l'hiver sur nous tous. Ici, il y a une courbette que même les arbres font.
Le plaisir est noir.
Je n'imagine plus où mon corps s'arrête et où ça commence.
Tzz-tzz ... tzz-tzz ... tzz-tzz ...
Il fut un temps où les gens avaient l'impression que la structure, sous la plupart des formes, était une contrainte et ils l'avaient attaquée (ils le font toujours) ce qui dans une culture est comme un problème auto-immun : l'organisme ne se permet rien dans les conditions de sa propre existence.
Certaines personnes vivent plus d'histoires que d'autres.
Je me méfie de planifier des histoires à l'avance.
Presque, sans exception, ils partiront d'une idée ou d'une phrase que je plonge ensuite directement dans et explore.
Ce qui est si agréable avec ces toiles noires, c'est que s'il y a de la lumière qui brille directement sur eux, ils ont l'air complètement différents.
C'est presque comme avoir deux peintures à l'intérieur d'une.
Ce que je crois vraiment, c'est qu'il n'y a pas de personnages mineurs dans la vie.
Epitomé.
Une grande partie de mon nouveau travail consiste à tamiser la pile de slush pour trouver des cadeaux inattendus.
Si vous étiez rajoutés, zézayeriez-vous comme de la mousseline ou croustillant comme du velours ?
Parle, tu as une histoire.
Pas aussi folle que je le pensais.
Pas aussi fou que cela paraissait au début.
Un cadeau est offert gratuitement et un cadeau est retourné librement.
Derrière chaque mot se cache un monde entier qui doit être imaginé.
Une pause de ligne est une sorte de mensonge dit mon ami pourtant il écrit toujours.
Il est préférable de reconnaître que vous n'allez pas écrire beaucoup de poèmes brillants.
Cela m'a pris trente ans pour comprendre cela.
Tu n'as pas d'importance. Ta page n'est pas un miroir.
