Nigel

Carl Kleiner.




Talentueux héros à l'allure courageuse du loup.
Monstrueuse bête à la force du sanglier,
Ce n'est plus un scandale impérieux
Que d'éteindre, dans un noir stage et séjour,
De ne plus se sentir vivant qu'à moitié
Dans toutes les affections de ce jour. 

Ondulante herbe à l'allure de faucon
Compose un ravissant son,
N'aura de cesse de t'éblouir
De son élégante gestuelle.

Ce n'est là ni le regret ni l'abyssal orgueil,
Absolu astre du bonheur que tu as souhaité comprendre,
Que d'envoyer aux cieux épars
Un adieu de méditation et de stupéfaction lancés à l'œil borgne.

Dans le grand songe, nous sommes maintenant endormis,
Et pourtant nous veillons la bête.
Lui tiendrons-nous tête ?

Tenir la gueule droite et notre garde quand l'épée nous sera remise, 
Ainsi nous prouverons le héros que nous pensons être. 

Observer le château.
Pourrons-nous le tolérer longtemps ? 



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