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Pieds secs qui pincent

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Quand il jette en dansant Son bruit vif et moqueur Ce monde rayonnant De métal et de pierre Me ravit en extase Et j'aime à la fureur Les choses où le son Se mêle à la lumière  Les yeux fixés sur moi Comme un tigre dompté D'un air vague et rêveur Elle essayait des poses Et la candeur, unie à la lubricité Donnait un charme neuf A ses métamorphoses  Pour troubler le repos Où mon âme était mise Et pour la déranger Du rocher de cristal Où, calme et solitaire Elle était assise La nonchalance et la désinvolture D'une coquette aux airs extravagants Pour dire vrai Je crais que ta coquetterie Ne troue pas un prix digne de ses efforts Qui, de ces cœurs mortels Entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'énivrent que les forts.  Pourtant, Qui n'a serré Dans ses bras  Un squelette Et qui s'est nourri Que des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, L'habit ou la toilette. Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.  En tout climat Sous tout soleil L...

Amorite

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Basquiat - Equals Pi manquerait un souffle                                                                                                                 brise légère                                          silencieuse aérienne, tenue                                                                                                       venue on ne sait d'où ...

A6UL

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Top of The Pop

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Arthur Cravan - 1887/ ? Classe mec ...  Extrait :  Quelle âme se disputera mon corps ? J'entends la musique. Serai-je entrainé ? J'aime tellement la danse et les folies physiques que je sens avec évidence que, si j'avais été jeune fille, j'eusse mal tourné. Mais, depuis que me voilà plongé dans la lecture de cet illustré, je jurerai n'avoir vu de ma vie d'aussi féériques photographies, l'océan paresseux berçant les cheminées. Je vois dans le port, sur le pont des vapeurs, parmi des marchandises indéterminées, les matelots se mêler aux chauffeurs, des corps polis comme des machines, mille objets de la Chine, les modes et les inventions. Puis, prêts à traverser la ville, dans la douceur des automobiles, les poètes et les boxeurs. Ce soir, quelle est ma méprise, qu'avec tant de tristesse, tout me semble beau. L'argent qui est réel, la paix, les vastes entreprises. Les autobus et les tombeaux, les champs, les ports, les maîtresses. Jusqu'à la vie in...